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Transformation et Utilisation de brûleurs "Fioul" en brûleurs "Huile Végétale Usagée"
Vous trouverez sur ces pages sous forme d'un historique une présentation descriptive et technologique des différentes transformations de brûleurs, suivie pour chacune d'un bilan qui lit contraintes d'utilisation et fiabilité.
En parallèle depuis 2007, je participe à une association "Chaufmafrite" qui propose des brûleur milticombustibles ainsi que le kit"Chaufmafrite".
HIVER 2005 Premier prototype : Brûleur "Venturi"
HIVER 2006 Deuxième prototype : brûleur "réchauffeur ligne"
HIVER 2007 : Un troisième prototype Le kit "Chaufmafrite"
BRULEUR POLYCOMBUSTIBLE vendu et installé par chaufmafrite
HIVER 2005 - 2006
Premier prototype : Brûleur ZAEGEL transformé sur le principe du Venturi
Dans cette transformation, la viscosité et la température d'inflammation de l'huile végétale ont conditionné les choix techniques dans la transformation du brûleur.
La viscosité
Elle est nettement supérieure à celle du fioul. Il est nécessaire de réchauffer l'huile végétale pour diminuer sa viscosité. Ce réchauffage permet d'obtenir une qualité de pulvérisation similaire (taille des gouttelettes) à celle du fioul.
La pulvérisation du combustible n'est plus réalisée par un gicleur et une pompe
mais par le principe du Venturi
(système du pistolet à peinture). L'huile arrive dans une mini cuve par
gravitation ; où elle est chauffée à une température de 140°C avant d'être
pulvérisée.
Un compresseur fournit l'air nécessaire à la pulvérisation de l'huile au niveau du gicleur à une pression de 0,2 Bars.
Ce système (Venturi), de marque Delavan est utilisé dans l'industrie avec des liquides plus visqueux que le fioul domestique, (fioul lourd), de plus, il permettrait une pulvérisation plus fine (favorable à l'inflammation).
La température d'inflammation
Le Brûleur, à huile végétale, présente des imbrûlés comme le brûleur fioul. Mais comme le point éclaire du fioul est de 52°C, Les imbrûlés s'enflamment dans le corps de chauffe de la chaudière qui est en moyenne basse de 60°C. Pour l'huile, les imbrûlés ne pourront s'enflammer que lorsque la température du corps de chauffe aura atteint le point éclaire qui est à de 274°C (tournesol) d'ou l'introduction d'un Tube à incandescence dans le foyer pour brûler les imbrûlés.
Ce Tube à incandescence peut être réalisé en briques réfractaire ou bien en tube en céramique...
Bilan
Ce brûleur proche des brûleurs de professionnels comme Kroll présentait des difficultés à l'allumage, une flamme difficile à régler avec des imbrulés. La tête de combustion et la détection de flamme d'origine (tuyère plus accroche flamme, électrode et cellule) ne semblaient pas être les plus adaptées pour ce système à venturi. Malgré que les essais fussent concluants, la fiabilité n'était pas satisfaisante. La tête de combustion et la détection de flamme auraient pu être améliorées mais l'ensemble du brûleur (cuve à niveau constant, système d'alimentation en air) présentait un ensemble complexe de source de disfonctionnement. Ce brûleur a été abandonné pour faire place au deuxième prototype d'une transformation plus simple.
HIVER 2006 - 2007
Deuxième prototype : brûleur ZAEGEL transformé avec réchauffeur en tête de ligne de combustion
Cette deuxième transformation est plus une adaptation, car seule la ligne de combustion a été modifiée sur le brûleur fioul d'origine.
La ligne d'alimentation en huile au niveau de la tête de combustion est chauffée par un réchauffeur cylindrique équipé de Résistances chauffantes hautes charges commandées par un thermostat réglable. Ce réchauffeur ligne est un réchauffeur comme les réchauffeurs DANFOSS qui équipent certains brûleurs, mais plus puissant et commandé par un boîtier de régulation. Ce boîtier donne l'autorisation de démarrage du brûleur quand la température réglée est atteinte.
Ce brûleur a fonctionné avec un pré-réchauffage de l'huile avant la pompe afin de diminuer la viscosité de l'huile. Ceci évite que la pompe de trop forcer et de cavité. La température a été réglée à 70°C pendant une saison d'hiver.
Bilan
Ce brûleur proche des brûleurs classique présente contrairement au précédant un allumage facile, une belle flamme, facile à régler avec beaucoup moins d'imbrûlés. Les premiers essais étaient très satisfaisants, si bien que ce brûleur à fonctionné un hiver soit 1000 litres d'huile. Mais pas sans inconvénient.
Encrassement rapide de la tête de combustion et du gicleur. Ce qui demandait un entretien fréquent soit toutes les semaines en fin de saison après avoir obtenu le réglage optimum. Hormis, le nettoyage de tête de combustion le changement du gicleur aussi fréquemment n'étaient pas satisfaisant (un suivi a été noté sur un cahier de bord)
HIVER 2007 -2008
Les expériences réalisées l'hiver 2006 avec un mélange 40% de fioul et 60% d'huile (sur une installation pendant la totalité de l'hiver 900 litres d'huile,) ont donné satisfaction avec un réchauffeur classique (Danfoss).
Pas plus d'entretien qu'avec le fioul et réglages faciles.
Par contre nous avons observé qu'en augmentant le taux d'huile sur un brûleur, équipé d'un réchauffeur ligne en tête de combustion, telque le deuxième prototype, l'enflammabilité diminue et l'encrassement augmente. L'augmentation de la tempérarure du réchauffeur favirise l'enflammabilité mais ne linite pas l'encrassement.
Troisième hiver, un troisième brûleur est en train de voir le jour
De par notre expérience acquise
et notre volonté, nous avons réussi la transformation
d'un brûleur qui lie les avantages techniques de deux prototypes précédents
tout en éliminant les inconvenants. La combustion est obtenue par une
ligne haute viscosité (micro pulvérisation air/combustible) qui remplace
la traditionnelles tête de combustion trop facilement
encrassable.